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Philippe Cocconi

club(s) :
ADAN

Grade :
6e DAN - Rokudan

Brevet/certification :
BE

Courant/école :
Aikikai


Très jeune, fasciné par la série TV Kung-Fu avec David Carradine, Philippe Cocconi décide de se consacrer à cet art martial. Plus tard, en 1981, à l’âge de 17 ans, il voit maître Tamura à la télévision lors d’une démonstration publique. Il est littéralement subjugué devant l’aisance de ce pratiquant. Il débute en 1982 avec Bruno Feuillard, élève de Patrick Simon. Ce dernier le remarque et lui propose de l’aider à passer professionnel. Pendant sept ans il suivra un entraînement « à l’ancienne », en compagnie de Frédéric Michelot (4e dan).

Il suit régulièrement maître Tamura pendant toutes ces années.

En juillet 1987, son professeur l’envoie suivre les cours de Malcolm Tiki Shewan qui l’initie au iaï. Très vite il se passionne pour cet art martial exigeant. En 1989, il rencontre maître Nishio et s’initie sous sa direction à l’Aïki Toho Iaï. Les formes de ce style d’aïkido l’impressionnent (influence du karaté et du judo) et la force du message de maître Nishio, offrir, accepter, pardonner, guider resteront dans son esprit. La relation très forte qui existe entre la pratique à mains nues, les armes et le iaï, le renforce dans sa conviction que le travail à mains nues passe par les armes. C’est le début d’un travail plus profond, qui l’amène à davantage de recherche sur la pratique des arts martiaux. Pour cela il entre dans une véritable frénésie d’apprentissage et d’étude. Sans arrêter l’aïkido de maître Tamura et le iaï, il pratique le full contact pendant quatre ans, puis cinq ans de karaté avec Abde Joudani et Christian Clause. Il croise aussi, grâce à ses professeurs, maître Kase, une légende du monde du karaté. Parallèlement il s’initie au kendo, à la naginata, au kyudo, au judo, à l’aïkibudo, et enfin au jodo avec maître Pascal Krieger. Cette nouvelle rencontre est déterminante. Ce dernier lui enseigne en plus de la forme, et par l’exemple, les cinq conditions nécessaires à la pratique d’un budo – si difficiles à rassembler – 仁 (jin, bienveillance), 義 (gi, droiture), 礼 (rei, courtoisie), 智 (chi, sagesse), 信 (shin, sincérité) – À cela l’aïkido ajoute deux vertus : 忠 (chū, loyauté) et 孝 (kō, piété). Il poursuit l’étude du iaï et du shodo (calligraphie) avec ce maître et suit les stages de Tiki Shewan. En 1997, une rencontre avec maître Kuroda du Tamiya Ryu lui offre une nouvelle vision du iaï. Il en profite également pour s’initier au ju-jutsu de cette école, dont la clé de voûte est 無足 (mu soku, absence de pieds). Cette école lui ouvre de nouvelles perspectives et lui donne des clés essentielles dans sa pratique de l’aïkido.

Fort de ses expériences et d’une intuition technique étonnante dans sa pratique des arts martiaux, il cherche aujourd’hui à développer plus de conscience par l’expérience, qui doit amener à plus de sagesse.

Philippe Cocconi est aujourd’hui enseigant en Île-de-France, 6e dan d’aïkido à la FFAB et 4e dan de iaï à la FEI.